L’auteure de notre blogue aujourd’hui est Stéphanie Plante, bénévole à Il était deux fois. Bonne lecture !
Tous ceux qui me connaissent savent que j’aime les livres, que ce soit fiction ou non, des livres audio, des manuels scolaires. Même les livres de cuisine trouvent leur place sur chacune des étagères, tables à café et armoire tant chez moi qu’au travail. J’en ai perdu la voix à force de lire à voix haute et mon fil Instagrame a même une alarme #bookaddict. J’aime tellement les livres que mon fils et moi avons mis sur pied un projet en 2017 en vertu duquel nous choisissions et sortions un livre à chacune des succursales de la bibliothèque publique d’Ottawa (BPO). Puis, nous avons envoyé un tweet à notre conseiller municipal pour décrire ce que nous avons aimé, ce que nous n’avons pas aimé et toute autre caractéristique spéciale concernant chaque succursale que nous avons visitée. Inutile de vous dire que nous nous sommes follement amusés !
Cela dit, comme francophone, nous avons dû réaliser avec peine que l’accès à de nombreux formidables livres en français était plus restreint que pour les livres en anglais. La liste de livres qui suivent est un exemple des choix que nous avons faits au fil de notre projet :
Voilà pourquoi j’ai décidé de me joindre à Il était deux fois et je travaille pour contribuer à augmenter l’offre de livres en français pour les enfants. Les livres d’enfants en français ont une histoire riche, particulièrement les formats bandes dessinées. Tintin, Boule et Bill, Astérix, Zig et Puce, Titeuf, Agent Jean, Super Chien, et Nouvelle Partie font tous partie d’une grande tradition de la « Bande dessinée » et c’est excitant de voir la génération de mon fils les lire avec autant de plaisir que j’en avais à leur âge. Étant donné les réalités et contraintes auxquelles doivent faire face les francophones qui vivent dans une ville « bilingue » (* hum*), et vu les inquiétantes statistiques sur le taux de pauvreté des enfants dans la capitale du Canada, je veux m’assurer que les plus vulnérables et marginalisés du point de vue de la langue puissent avoir accès à des livres gratuits en français. Cette cause me tient particulièrement à cœur et j’en fais la promotion auprès de tous ceux qui veulent bien m’entendre (désolée, collègues).
Possédez-vous quelques livres presque neufs en français que vous êtes prêts à donner ? Votre classe déborde-t-elle de livres au point où vos élèves ne lisent plus ? Contactez-nous ! Je viendrai personnellement chercher les livres, tout en veillant à ce qu’ils satisfassent aux critères d’il était deux fois, et qu’ils se retrouvent entre les mains d’enfants heureux lors de leurs visites à une de nos nombreuses vitrines dépliantes à travers Ottawa. Si, tout comme moi, vous aimez voir les enfants devant une page plutôt que devant un écran, n’hésitez pas, faites un don. Chaque petite contribution compte et pour les francophones chaque don est apprécié, plus que vous ne le pensez.